Mardi 1er avril – 19h – au bar « Le Chez Nous », impasse Quentin
Comme tous les premiers mardis de chaque mois, repas prix libre en soutien à la caisse de solidarité contre la répression.
Ce soir-là, la thune sera envoyée à un prisonnier de la maison d’arrêt de Dijon, dont la course-poursuite s’est terminée en naufrage. Depuis, les gardiens et les policiers auxquels il a à faire lui sont particulièrement hostiles.
Mais c’est aussi un moment pour se rencontrer, parler ensemble des diverses histoires de justice qui nous tombent dessus, se filer des tuyaux, des numéros d’avocats, réfléchir à trouver de la thune pour les cas d’urgence…
« Se retrouver avec les flics sur le dos, menottés, la gueule par terre, en garde-à-vue, puis finalement au tribunal avec une bonne amende ou quelques mois de prison : c’est une situation de plus en plus courante, qui touche de plus en plus de monde.
Avec la multiplication des lois sur la sécurité, le moindre écart suffit et il en faut peu pour devenir illégal. Des soirées arrosées qui se transforment en outrage et rébellion, des contrôles d’identité qui dégénèrent, des occupations de maisons abandonnées qui finissent en garde-à-vue…
Face à cela, généralement, il faut se démerder tout seul : trouver un avocat, élaborer une défense, payer une lourde amende ou cantiner en prison. Parfois on est soutenu par la police ou par des potes. Parfois non. Mais dans tous les cas ce n’est pas suffisant.
Face à la répression, à la police, à la justice, il devient nécessaire de s’organiser. S’organiser sur du long terme pour trouver de la thune et la mette en commun, pour payer des frais de justice, pour trouver des avocats qui s’occupent de ces affaires. S’organiser ce n’est pas « aider les autres qui en auraient besoin », c’est se retrouver à partir de ce qu’on vit, se tenir concrètement et faire face ensemble. »
caisse-de-solidarite@brassicanigra.org
07 50 18 13 21 – (laisser un message)